Château de Beaucastel
En 1321, sous le pontificat de Jean XXII, quatre tonneaux de la cave papale arrivèrent à Châteauneuf pour y être remplis ; et là commence l'histoire du vin "du-Pape". Quant à l'histoire du Château de...
Vin de Château de Beaucastel
Beaucastel Chateauneuf-du-Pape Rouge 2019
Beaucastel Chateauneuf-du-Pape Blanc 2020
Beaucastel Chateauneuf-du-Pape Roussanne VV 2011
Beaucastel Hommage à Jacques Perrin 2015
Château de Beaucastel
En 1321, sous le pontificat de Jean XXII, quatre tonneaux de la cave papale arrivèrent à Châteauneuf pour y être remplis ; et là commence l'histoire du vin "du-Pape". Quant à l'histoire du Château de Beaucastel, situé sur la partie la plus septentrionale de l'actuelle AOC Châteauneuf-du-Pape, elle remonte à 1549, lorsque Pierre de Beaucastel acquit un grenier et des terres à Coudoulet.
La cave appartient à la famille Perrin depuis 1909 et aujourd'hui, ce sont Jean-Pierre et François, fils du renommé Jacques Perrin, qui mènent le projet. En fait, il s'agit de la cinquième génération de Perrin qui unit ses efforts pour faire croître jour après jour la légende de Beaucastel.
Le respect de la nature est essentiel sur les vignes. Dès 1950, on commença à travailler de forme écologique et, en 1974, le pas définitif fut donné vers la culture biodynamique. Les fameux galets, fragments rocheux amenés par les eaux qui descendent des Alpes, maintiennent l'humidité du sol et retiennent la chaleur pendant le jour pour la libérer au cours de la nuit.
À Beaucastel sont plantées les 13 variétés autorisées par l'AOC et chacune est vinifiée séparément. À chaque vendange, l'art du mélange, hérité de génération en génération, garantit la survivance du style Beaucastel. Bien qu'il s’agisse de l'une des caves les plus connues de l'appellation, ses vins sont véritablement particuliers.
En cave, on cherche toujours à donner au raisin le rôle principal et l'usage du bois est toujours modéré, pas de chêne neuf ni de techniques modernes : la clarification est faite au blanc d'œuf et jamais de filtrage car ils sont convaincus que cette pratique dénature les vins.
Ils ont une dévotion particulière pour le monastrell, cépage qui, arrivé à sa complète maturité, offre une densité et une structure qui permettent au vin de vieillir comme le font très peu de vins du sud du Rhône. Le grenache aussi a une part importante dans leurs coupages mais sans dominer le vin. Dans les meilleures années, lorsque la qualité est exceptionnelle, ils élaborent alors la mythique cuvée Hommage à Jacques Perrin, vin immortel dès son premier jour grâce à son immense qualité et sa très faible production.